Mat Watson arrive à Gérardmer et ça va faire rire !

Comment êtes-vous devenu humoriste ?

Matthieu Vannson – J’ai suivi des études de commerce et de marketing puis j’ai travaillé jusqu’à 31 ans… et j’ai tout plaqué pour faire le cours Florent et l’école du One Man Show à Pigalle. Ensuite, j’ai joué pendant 2 ans et demi dans des petites salles à Paris : le Point-Virgule, la Comédie des 3 Bornes mais aussi sur la scène ouverte du Big show.

De quoi parle votre spectacle Il arrive ?

M. V. – De la confusion entre amour et sexe. Je campe Mimile, un énergumène mal dégrossi ayant grandi entre ses sapins. La quarantaine, vieux garçon, il débarque à Paris pour choper de la louloute. Pétri de certitudes, érotomane, il s’inscrit sur un site de rencontres où il se prend des râteaux. Il devient coach en séduction. Il y a aussi son cousin agriculteur taré. Et je joue aussi mon propre rôle, Mathieu dans un « plaidoyer pour la reconversion professionnelle, complainte du VRP ».

Qu’est-ce qui vous fait rire dans la vie ?

M. V. – La distance par rapport aux choses, le fait de prendre avec légèreté des situations sérieuses, la folie des hommes.

Qu’est-ce qui vous motive pour monter sur scène ?

M. V. – Ma seule ambition est de faire rire et d’apporter un moment de bonheur à des gens qui ont passé une journée enfermés dans un bureau. C’est ce qui a plu à Claude Vanony qui sera le parrain de mes deux spectacles de Gérardmer.

Qu’est-ce qui fait le plus rire le public ?

M. V. – Son implication ! Plus le spectacle est interactif, plus le public rit. Il faut faire tomber le 4e mur, aller chercher le public devant soi.

Quelles sont vos convictions ?

M. V. – Je suis un âpre défenseur de la liberté d’expression. Il faut l’utiliser tous les jours ! Dire des choses borderline parce que c’est important de pouvoir les dire ! Actuellement, j’écris un spectacle sur le monde de l’entreprise. Mais je vais finir de presser le citron des histoires de Mimile !