Les P’tits Fils de Jeanine vont ambiancer le public du Musik Fabrik Festival du 11 au 13 octobre à Xertigny

De retour pour sa huitième édition du 11 au 13 octobre, le festival Musik Fabrik (Xertigny), qui s’est fait un nom en mêlant bonnes bières, bonne chère et convivialité, a trouvé la tête d’affiche parfaite pour l’occasion. Les P’tits Fils de Jeanine, groupe de joyeux drilles multi-instrumentistes qui fêtera l’an prochain son quinzième anniversaire, va envoyer pour l’ouverture. On fait les présentations avec Milo, leader « incontesté et incontestable » du groupe.
Qui sont les P’tits Fils de Jeanine ?
C’est l’histoire de deux bons potes qui se sont retrouvés en vacances en 2006. On a monté un groupe, on a commencé à faire un peu de rue… À l’époque, on répondait à un autre nom de groupe… mais, quand on a commencé à faire un peu de promo sur Internet, on s’est rendu compte que le nom qu’on s’était choisi était celui d’un groupe de folklore lorrain et des gens qui venaient nous voir se faisaient avoir ! Un jour, nous nous sommes produits à côté de chez ma grand-mère, en Corrèze, et tout le monde nous appelait « Les P’tits Fils de Jeanine ». Du coup, c’est resté. Et j’ai perdu au change dans l’héritage, puisque maintenant, nous sommes neuf dans le groupe !
Neuf, rien que ça !
Nous n’avons jamais véritablement cherché à avoir plus de musiciens. Ce sont toujours des histoires de rencontres ou de retrouvailles avec des potes d’enfance. En vrai, notre projet musical nourrit neuf bouches dont un ingénieur son et un régisseur, mais nous sommes sept sur scène. Et, à part l’accordéoniste, nous sommes tous multi-instrumentistes : on joue de la guitare, du saxophone, du clavier, de la trompette, de la guitare électrique, du tuba… et même de la balalaïka (instrument russe à cordes pincées). C’est quand même pas mal !
Comment on compose des morceaux à autant de mains…?
…d’autant qu’on n’habite pas à côté les uns des autres : nous sommes tous éparpillés dans l’ouest de la France. Du coup, quand une tournée se termine en octobre, on enchaîne avec d’énormes résidences l’hiver. Nous sommes surtout deux à l’écriture, mais on discute tous des textes et, souvent, on apporte des idées de mélodies ensemble. Tout le monde apporte sa pierre à l’édifice !
Quand on écoute vos albums, on vous sent proche de Tryo. De quelles influences vous réclamez-vous ?
Ça vient de partout ! Tryo, Les Têtes Raides, Brel, Brassens… J’ai personnellement beaucoup grandi avec les Frères Jacques, les Wriggles… qui ont amené pas mal de théâtralité sur scène. C’est aussi ce qui fait notre marque de fabrique : on a un côté théâtre qui n’appartient à aucun autre groupe. Du théâtre, j’en ai fait pendant vingt ans. C’est ce qui nous a permis de nous lancer et de cartonner dans la rue. À la chanson française, on rajoute l’improvisation et la connerie. Avec nous, on ne sait jamais où l’on va.
Vous avez aussi un truc avec Gérald de Palmas ! Tous les titres de vos albums font référence à ses chansons.
C’est parti d’un délire. Notre premier album s’appelait Sur les routes. On cherchait un titre pour le second, et quelqu’un a dit : « et pourquoi pas Toute la sainte journée ? ». C’est parti de là et ça continue aujourd’hui. D’ailleurs, on prépare notre nouvel album pour nos quinze ans au printemps prochain… et je peux te dire qu’on n’en a pas fini avec de Palmas.
Musik Fabrik Xerpils Festival
Du 11 au 13 octobre 2024
Plus d’infos sur www.musikfabrik.fr et ONSECAPTE!