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Un tiers des femmes actives souhaiteraient que leur entreprise propose des dispositifs pour favoriser la pratique sportive

Le 19 juillet 2024 par Agathe PERRIN

À l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, une étude du Laboratoire de l’Égalité dévoile une réalité troublante. Les femmes actives, bien que soucieuses de leur santé, se sentent délaissées par leurs employeurs. Elles manquent de soutien pour la pratique sportive. Découvrez comment ces attentes non satisfaites pourraient transformer le monde du travail. Il est crucial que les entreprises prennent le relais.

Le sport, un levier de bien-être pour les femmes actives négligé par les employeurs

En France, en 2024, 75% des femmes actives estiment que la qualité de vie au travail est bonne. De plus, 85% des femmes actives se perçoivent en bonne santé. Cependant, pour d’autres, les conditions de travail ne leur conviennent pas, ce qui dégrade considérablement leur santé. Il ne faut pas oublier que la qualité de vie au travail impacte directement la santé des femmes, avec des problèmes tels que les troubles du sommeil, les migraines et l’anxiété/dépression. En plus de la pression de maintenir un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, qui est le critère le plus important pour la santé des femmes actives (42%).

Dans cet esprit, les entreprises ont un rôle à jouer pour améliorer la santé des femmes actives. Ainsi, les femmes actives plébiscitent largement le sport parmi les actions de prévention attendues. En effet, 33% d’entre elles souhaitent un soutien aux dépenses liées aux activités physiques. De plus, 32% demandent que les entreprises créent des espaces pour pratiquer une activité physique sur le lieu de travail.

De plus, 47% des femmes actives pensent que le bon état de santé des salariés n’est pas une priorité pour leur employeur. Le médecin reste l’interlocuteur privilégié des femmes actives en matière de problèmes de santé (84%), suivi de leur entourage (59%). Les collègues ou les supérieurs hiérarchiques sont consultés de manière très marginale sur les sujets de santé. L’employeur peut toutefois prendre sa place dans l’amélioration de la qualité de vie des femmes actives.

Des mesures concrètes pour une meilleure qualité de vie

Les femmes actives expriment un fort soutien à certaines mesures visant à améliorer leur bien-être au travail. Elles saluent l’idée de ne pas décompter le temps passé pour les examens, les soins médicaux comme heures de travail. De plus, elles apprécient l’organisation de sessions de sensibilisation et de formations sur l’hygiène et la qualité de vie. Celles et ceux qui jugent leur qualité de vie au travail médiocre demandent fortement une aide psychologique et des campagnes de prévention. Ces initiatives visent à améliorer leur bien-être mental et physique dans le cadre professionnel.

De même, 58% des femmes actives s’inquiètent pour leur santé. Plus de 8 sur 10 déclarent être en bonne santé actuellement. Cependant, avec l’âge, cette bonne santé diminue. Les femmes de plus de 50 ans sont plus nombreuses à se dire en mauvaise santé (18% contre 14% pour les autres).

Également, 6 femmes actives sur 10 sont inquiètes pour leur santé physique ou leur santé psychologique et 30% sont inquiètes pour les deux. Cette inquiétude semble prendre sa source dans une réalité bien concrète : 1/3 des femmes actives (36%) a constaté une dégradation de leur état de santé ces derniers mois, c’est particulièrement le cas pour 41% des femmes entre 35 et 49 ans dont l’état de santé s’est dégradé récemment.

À propos du Laboratoire de l’égalité

Le Laboratoire de l’égalité rassemble 1500 hommes et femmes qui partagent une culture commune de l’égalité. Toutes et tous, quelles que soient leurs sensibilités politiques, sont déterminés à mobiliser des moyens pour obtenir une mise en œuvre effective de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Les membres sont issu.e.s de différentes sphères : associations, entreprises, réseaux de femmes, fonction publique, syndicats, monde politique, recherche, médias, blogosphère…

Pour en savoir plus, visitez www.laboratoiredelegalite.org.

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