Maxime, Vosgien et aventurier de Koh-Lanta : un rêve devenu réalité
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Koh-Lanta revient sur nos écrans ! La célèbre émission d’aventure fait son grand retour sur TF1 le mardi 25 février pour sa 27e édition, baptisée La Revanche des 4 Terres. Cette saison, les équipes s’affrontent par régions : Nord, Sud, Est et Ouest. Parmi les participants, Maxime défendra les couleurs de l’Est. À Thaon-les-Vosges, où il réside depuis 8 ans, on le connaît sous le surnom de « l’Américain », avec son style cowboy assumé : pick-up, salopette et chapeau de cowboy. Responsable de communication pour la fédération de pêche des Vosges, il rêve d’ouvrir une friperie spécialisée en vêtements américains vintage. Très attaché à sa maman malade, il participe à Koh-Lanta pour lui prouver que rien n’est insurmontable et pour lui rendre hommage. Alors qu’il a déjà vécu cette aventure hors du commun et que l’émission s’apprête à être diffusée, nous avons rencontré Maxime.
Maxime, pouvez-vous vous présenter, s’il vous plaît ?
“Je m’appelle Maxime, j’habite à Thaon-les-Vosges. Je suis Meusien de base. Je suis arrivé il y a un peu plus de 8 ans dans les Vosges et je n’ai plus voulu partir, car j’aime le côté nature sauvage, les lacs et les forêts qu’offre ce département. Je suis responsable de communication pour la fédération de pêche des Vosges. Dans mon travail, on est amené à faire des pêches d’inventaires et de sauvetage. C’est le côté terrain qui me plaît : sauver les poissons, étudier les milieux, vérifier que tout va bien. J’aime faire de la communication dans un milieu vivant comme celui-là, c’est ce qui me passionne et à travers Koh-Lanta, on retrouve ces valeurs.”
Pourquoi avoir choisi de participer à Koh-Lanta ?
“Alors, ce qu’il faut savoir, c’est que Koh-Lanta et moi, c’est une longue histoire. Ça ne date pas d’hier, ça remonte à plusieurs années. Je regarde l’émission depuis les premières saisons, j’ai eu un coup de cœur. L’idée de voyager à l’autre bout de la planète, de vivre des sensations fortes et ce côté retour à l’instinct primaire m’ont beaucoup plu. Pour l’anecdote, quand j’avais 17 ans, j’ai inscrit mon père. J’ai fait son dossier de candidature, même s’il n’était pas très motivé. Je l’ai un peu forcé (rires). C’est un bûcheron, alors je lui ai dit que cette aventure était faite pour lui. Au fil du temps, j’ai grandi et suis devenu majeur, mais je n’avais jamais tenté de m’inscrire, car pour moi, les études étaient prioritaires. En 2015, à la fin de mon stage de Master 1, j’ai tenté ma chance avant même ma dernière année d’études. J’ai postulé, j’ai eu très vite une réponse et un entretien, mais pas de suite…Je n’ai pas baissé les bras pour autant et j’ai postulé les années suivantes, sans résultat. Après le COVID, j’ai repostulé jusqu’à cette année où c’était la bonne ! Dans la vie, je pense que quand on a un rêve, un objectif en tête, et qu’on y croit fort, tout peut arriver. Un jour ou l’autre, ça paye. Ce vieux rêve de gamin est toujours resté en moi, j’y ai cru, j’ai été patient et persévérant. Entre voir l’aventure à travers l’écran et la vivre en vrai, ça n’a rien à voir : c’est grandiose, c’est phénoménal !”
L’aventure est terminée, mais le secret, notamment sur l’identité du vainqueur, est à garder jusqu’à la diffusion. Comment gérez-vous cela ?
“L’aventure est maintenant derrière moi, elle a été vécue. Même sans diffusion, en me voyant, les gens commencent à faire le rapprochement avec Koh-Lanta. Dans la rue, à la salle de sport, ça fait partie du jeu. La notoriété, c’est secondaire, c’est du bonus. Moi, j’ai fait mon aventure, et j’en suis très fier. On me demande souvent si j’ai gagné, jusqu’où je suis allé. Je réponds toujours la même chose : « Si tu veux voir mon parcours, regarde TF1 à partir de mardi prochain et les mardis suivants » (rires).
On va découvrir les épisodes en même temps que tout le monde. En fait, ça me fait plusieurs aventures en une, car à part le premier épisode vu avec les autres aventuriers, on va découvrir le reste en même temps que le public. J’ai hâte, je suis à fond !”
On parle souvent de l’American Dream, moi, pour le coup, j’ai vécu mon Koh-Lanta Dream ! (rires)
Pourquoi vous surnomme-t-on “l’Américain” ?
“C’est beaucoup mon père qui m’appelle comme ça. Je suis vraiment dans un univers très lié aux États-Unis. J’ai fait plusieurs road trips là-bas, notamment tout le Texas en voiture, et je suis tombé amoureux des pick-up, alors j’en ai acheté un en rentrant. Je suis fan des westerns, des vieux films, j’aime le look avec le chapeau de cowboy et la grande veste. Je collectionne les salopettes, j’ai une vingtaine de modèles. J’aime la culture américaine à l’ancienne, ma période préférée, ce sont les années 90. Tous les dimanches, je fais des brocantes pour trouver des objets anciens liés aux États-Unis : gants de baseball, casques de football américain… Même si, en majorité, c’est surtout pour les vêtements vintage.
On parle souvent de l’American Dream, moi, pour le coup, j’ai vécu mon Koh-Lanta Dream ! (rires)”
Quel était votre objectif en participant à Koh-Lanta ?
“Quand vous regardez l’émission, les conditions imposées (absence de nourriture, de confort) montrent qu’on est livré à nous-mêmes en milieu tropical. C’était une première pour moi. J’ai beaucoup appris, mentalement et physiquement. Je suis très gourmand et mange habituellement 5 repas par jour, alors je vous laisse imaginer ce que ça a donné avec seulement un repas par jour ! J’ai aussi voulu tester mes capacités sportives et vivre les épreuves. Il y a aussi le côté relationnel : je suis solitaire dans la vie, et là, on est en communauté. Enfin, j’ai voulu le faire pour ma maman, qui a des soucis de santé. Pour elle, c’est en quelque sorte Koh-Lanta toute l’année. Je voulais lui montrer que dans la vie, tout est possible. En ce moment, elle se bat contre la maladie et reste positive. J’ai abordé l’aventure avec le même état d’esprit : ne jamais baisser les bras !”
Que feriez-vous si vous remportiez les 100 000 € promis au vainqueur ?
“Depuis qu’elle est malade, ma mère a essayé de trouver plein de remèdes, parfois non remboursés. J’aimerais l’aider financièrement pour lui offrir une bouffée d’air à ce niveau.
Et s’il reste quelque chose, j’aimerais ouvrir une friperie à l’américaine, avec l’ambiance qui va avec, pour se croire aux États-Unis (rires).”