Volley-Ball : Épinal-Golbey a laissé passer l’orage et se concentre sur ses prochains matches
Dans le dur tout au long de la phase aller, bouclée par trois défaites successives, les volleyeurs d’Épinal-Golbey ont repris des couleurs depuis. Fortement chamboulé à l’intersaison, le collectif a fini par prendre ses repères.
La rencontre avec Lyon
Cela ne pouvait pas plus mal commencer. Gymnase Viviani d’Épinal, 28 septembre 2024 : pour la première journée de championnat, l’EGVB (Épinal-Golbey Volley-ball) accueille Lyon. En plein cœur du premier set, le Slovène Tanéo Urnaut, l’une des recrues de l’intersaison, se blesse gravement. À peine commencée, la saison du réceptionneur-attaquant de 23 ans est déjà terminée. Le diagnostic est implacable : rupture des ligaments croisés du genou. Les matchs qui suivent sont une succession de galères pour un collectif renouvelé peinant à trouver la bonne carburation. À l’issue des huit matchs de la phase aller d’Elite, Épinal-Golbey n’a accroché que deux petits succès. Frustrant pour une formation qui avait bouclé l’exercice passé à la deuxième place des play-offs, à égalité de points avec le leader avignonnais.
« En quatre matchs sur la phase retour, on avait déjà plus de points (8) que lors des matchs aller (7) », glisse l’entraîneur François Mérel pour illustrer le regain de forme de sa formation, amorcé fin 2024. « Sur les premiers matchs, on a joué de malchance, poursuit l’ancien libéro. La blessure de Tanéo nous a contraints à repenser notre organisation tactique. Cela a mis du temps à se mettre en place. » Dans ce championnat dense qu’est l’Elite, l’EGVB a réussi à revenir dans le jeu, au point de pouvoir croire aux play-offs, privilège des trois premiers, dans la dernière ligne droite de la phase régulière.
ROBIN LOUIS EST SORTI DU CHAPEAU
Lors des premiers matchs de la saison, pour palier son manque de rotations – d’autres pépins physiques se sont ajoutés à l’absence longue durée de Tanéo Urnaut -, François Mérel, en bon formateur, n’a pas hésité à sortir le jeune Robin Louis du chapeau. Après une première apparition au troisième niveau national en fin de saison passée, le jeune réceptionneur-attaquant de 19 ans, formé au club, a rendu de fiers services à ses aînés. Depuis, il jongle entre la réserve en Prénationale et l’équipe d’Elite. « Il a réussi à gagner du temps de jeu mais comme il alterne entre les deux équipes, il ne peut pas être titulaire en Elite, précise François Mérel. On a actuellement deux ou trois jeunes qui tapent à la porte de l’équipe première. »
Preuve supplémentaire de son regain de forme des dernières semaines, le collectif spinalien a dominé Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) en huitième de finale de la Coupe de France fédérale, celle des clubs amateurs, mi-janvier. Les joueurs de Clément Sattler cartonnent dans l’autre poule d’Elite. « Ils avaient décidé de mettre leur passeur numéro un au repos contre nous. Malgré tout, on n’était pas favoris. » Appliqués, les Vosgiens ont infligé aux Chalonnais un sec revers 3 sets à 0. Qualifiés pour le carré final la saison passée, Guillaume Conver et ses camarades veulent remettre ça. Pour cela, il faudra franchir l’obstacle Conflans, le samedi 8 mars. Coup de pouce du destin : l’EGVB jouera dans sa salle. Également versés dans la poule B d’Elite, l’ancien Spinalien Charles Balazot et ses partenaires avaient subi la loi d’Épinal-Golbey au match aller au gymnase Viviani (3-0). Au retour, début février, les Vosgiens ont encore dominé l’équipe des Yvelines (1-3). De bon augure pour le quart de finale ? Après les Louves de Saint-Dié la saison passée, victorieuses chez elles, l’EGVB rêve d’offrir aux Vosges une seconde Coupe de France d’affilée.
Prochains matchs d’Épinal-Golbey à domicile :
> Épinal-Golbey – Conflans, le samedi 8 mars à 20 h (Coupe de France) ;
> Épinal-Golbey – Avignon, le samedi 15 mars à 19 h (championnat)
